Trouver un plan
Qu’on ait à décrire, à expliquer, à convaincre, il est conseillé de travailler selon un plan rigoureux et apparent qui facilitera la compréhension du texte et la saisie des intentions de l’auteur. Mais, dans la plupart des cas, de la recherche d’idées à l’écrit définitif, trois plans se succèdent.
Le plan de classement des idées
La recherche d’idées sur un thème, ou en réponse à une question, aboutit à une sorte de mosaïque d’observations de terrain, de notes de lecture ou de visites, de réflexions personnelles, de documents divers.
L’utilisation de ce vrac implique un plan de classement qui dépend à la fois :
- des contraintes de longueur et de place (article court, essai de plusieurs pages…),
- des lois du genre (une notice culturelle, un article, un rapport),
- du ou des points de vue adoptés (plans économique, social, moral…),
- de la matière retenue (on trie les informations, on rejette celles qui sont hors sujet).
Les subdivisions. Chaque grande partie prévue doit comporter des subdivisions.
1. Titre de la première partie 1.1 Premier sous-ensemble a) Élément 1 b) Élément 2 c) Élément 3 1.2 Second sous-ensemble | Exemple: 1. Avantages de la bêtise 1.1 Pour les sots eux-mêmes a) Ils ne sont pas conscients de leur bêtise b) Ils vivent donc sans complexes c) Ils connaissent souvent le succès, les sots étant légion 1.2 Pour ceux qui exploitent la bêtise | |
Il faut équilibrer les grandes parties prévues (longueur similaire). Du plan de rédaction au plan définitif Si ce premier plan est clair, il est en principe facile de passer à la rédaction des paragraphes, chacun d’eux pouvant correspondre à un sous-ensemble. Toutefois, il vaut mieux, pour la rédaction, adopter le plan de travail suivant : | ||
1. Différentes parties | 2. Conclusion | 3. Introdudion |
II est logique de rédiger la conclusion dans la lancée des parties dont elle est l’aboutissement. II devient alors plus facile de comprendre d’où il faut partir : c’est l’introduction.
Il arrive fréquemment, pendant la rédaction, qu’on ait à changer l’ordre initial des idées : on opère des substitutions, des suppressions, quelques ajouts et on prend soin de rédiger des paragraphes très organisés dont l’idée-clé est exprimée au début. De plus, on a toujours intérêt à privilégier les arguments forts en les plaçant en début de partie ou en conclusion.
Bref, toutes ces opérations de réajustement aboutissent au plan définitif que perçoit le destinataire.