Из истории французского кино:Шарль Пате

Автор: Natalia, 28 Окт 2016, Рубрика: Интересное и полезное

Qu’est-ce  qu’il faut pour que l’art germe ? Pour qu’un jouet mécanique — et c’est comme ça qu’on considérait le cinéma à ses débuts — se fait un art à part entière. Il fallait alors découvrir ses moyens de l’expression  et le savoir de les manier. Les Lumière et surtout Georges Méliès ont tâtonné la route vers cela. Le cinéma, d’abord un amusement forain, se révèle en Septième art, auquel personne ne s’attendait plus. Mais qu’est-ce qu’on peut inventer encore ! L’Arrivée du train  a tout de suite montré la force essentielle du cinéma : ça frappait et ça frappait fort ! Ça engageait et menait en dehors de la salle du cinéma. Et ce qui détruisait la vraisemblance au théâtre — ce quatrième mur absent — n’empêchait plus. L’écran se présentait en fenêtre et une fenêtre très large. L’illusion la plus importante du cinéma prenait sa source dans les chroniques. Le décalage dans le temps entre le tournage et le visionnage, qui était le gage de la réalité des événements, rendait aux films cette vraisemblance jamais atteinte par le théâtre.

Fallait seulement l’apparition de ceux qui vont comprendre tout ça et l’utiliser correctement.

De ses romantiques qui vont utiliser le potentiel illusionniste à créer de la beauté, de l’art. Et de ces hommes d’affaire qui vont sponsoriser et promouvoir le nouvel art. Et ils sont venus.

Charles Pathé

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Charles Pathé

Alors, on est en 1895. L’année-clé du cinéma. Les frères Lumière perfectionnent leur appareil. Georges Méliès, qui a à cette époque 34 ans, travaille dans son propre théâtre et fascine le public par ses tours de main. En même temps, Charles Pathé, jeune homme de 32 ans, fait fortune en vendant les copies piratés du kinétoscope de Edison.

Charles Pathé est né en 1863. Il vécut beaucoup de difficultés dans  sa jeunesse, il voyagea à travers l’Amérique où il ruina sa santé, puis il revint en France et rien à  l’époque ne pouvait indiquer son brillant avenir dans l’industrie du cinéma. Qui, d’ailleurs, n’existait pas encore.

En revenant en France, Charles s’intéressa au phonographe Edison qu’on présentait sur toutes les foires. Il s’en acheta un et l’exploitait dans les foires avec un succès éclatant.  Un peu plus tard, il ouvrit un petit magasin à Paris où il vendait aux forains les phonographes et les cylindres qu’il se procurait à Londres. Il aménagea des salles d’enregistrement où il faisait enregistrer et enregistrait lui-même des monologues. Avec l’apparition du  kinétoscope, l’activité commerciale de Charles Pathé prit une nouvelle direction : il commença à commercialiser le kinétoscope  et les bandes Edison qu’il pirata  en  les contretypant, « sans y voir malice… tout comme par la suite Edison  duplicata régulièrement mes films les plus réussis, et en fit commerce ». (Ch. Pathé).

La première démonstration démonstration du cinématographe des Lumière  montra à Charles Pathé tous les  avantages de  cette invention. Il a le pressentiment d’un succès proche. Qui se ressemblent, s’assemblent  et voilà qu’au cours d’une  foire Pathé rencontra Henri Joly, ingénieur  avec une âme d’inventeur, qui lui présenta  les plans d’une caméra de prises de vues et qui  avait besoin d’un support financier.  Fn juin 1895, Pathé et Joly  s’associent pour la construction et la mise au point de l’appareil de prises de vues. Fin 1895, ils se séparent mais Pathé se laissa le droit d’exploitation de la caméra de Joly.

  Pathé se plonge dans la lecture des ouvrages sur la photographie et en devient très  vite spécialiste. Il décide d’adapter le matériel photographique aux besoins du cinéma. Le système de développement, de rinçage et de fixage de Pathé paraîtra primitif  en comparaison avec le matériel perfectionné d’aujourd’hui, mais pour l’époque c’était vraiment des innovations.  Charles Pathé avait beaucoup de respect envers Georges Méliès ce qui ne l’а pas empêché  de le détruire selon   les règles dures de la concurrence. Voilà ce qu’il dit de Méliès dans ses Mémoires : «Ce fut lui qui, le premier, sortit des  chemins  battus où nous marchions tous.  Nous utilisions comme sujets les  incidents  journaliers de la vie publique… M. Méliès, le premier, produisit des scènes à transformation… Il avait l’habitude de spectacle… Son Voyage dans la Lune comportait  des difficultés  que beaucoup de techniciens d’aujourd’hui ne surmonteraient pas sans peine… »

Premier septembre

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