Les magasins
La plupart des magasins en Russie sont ouverts sept jours sur sept, jusqu’à des heures avancées le soir (22,23 heures) et parfois même toute la nuit. Les chaînes de distribution étrangères se sont implantées dans la plupart des grandes villes. Les magasins d’alimentation de type soviétique sont encore nombreux, même si — heureusement — leur approvisionnement n’a plus rien de commun avec la situation de pénurie permanente de l’époque.
Pour régler ses achats, il ne faut pas toujours compter sur la carte de crédit (sans parler du chèque), nombreux sont encore les magasins (petits et/ou anciens) qui en ignorent encore l’usage. Et quand elle est acceptée, il ne faut jamais la perdre des yeux.
Bars et restaurants
Pendant la période soviétique la tradition gastronomique russe avait pratiquement disparu des restaurants. Le service laissait beaucoup à désirer, l’absence de secteur privé et de concurrence avait concouru à créer une restauration indigente et sans intérêt. Désormais, le secteur s’est rapproché des standards internationaux, mais il souffre encore d’un certain nombre de défauts. Au premier rang, les prix, qui ne sont pas toujours en rapport avec la qualité de ce qu’on sert. Dans les restaurants haut de gamme, ce sont plutôt les cuisines étrangères qui sont à l’honneur, italienne, japonaise, française… On y importe souvent directement les produits de l’étranger, les chefs aussi.
Le deuxième défaut tient au service, qui demanderait à être considérablement amélioré. Le personnel est peu avenant et ignore assez souvent les bases du métier.
Enfin, dans certains restaurants — même si le phénomène est en régression -, on a gardé l’habitude de diffuser de la musique. Et il ne s’agit pas d’un fond sonore relaxant et discret, mais plutôt de variétés criardes ou de stations de radio tonitruantes qui rendent toute conversation impossible.