Вредные привычки
En matière de drogues, en France, l’alcool pèse très lourd financièrement et socialement. Une étude vient de calculer ce que coûtent les drogues licites et illicites à la collectivité, un coût social qui prend en compte les dépenses privées et publiques liées à la consommation de différentes substances. Sur un total de dépenses, l’alcool représente plus de la moitié, devant le tabac, l’héroïne ou la cocaïne.
Dans l’hôpital de Montpellier, comme dans beaucoup de services de médecine en France, quelque soit le motif d’hospitalisation, on retrouve chez un nombre non négligeable de patients un problème d’alcool. Ce ne sont pas des alcooliques, mais plutôt des buveurs excessifs.
Professeur Blanc (service de médicine interne CHU Saint-Eloi, Monpellier) : Jusqu’à quarante pourcent des malades qui sont hospitalisés ont une consommation excessive en alcool et derrière une fracture, derrière une pneumopathie, se cache souvent un problème d’alcool. Il faut le rechercher, au même titre que l’on demande à un malade « Avez-vous un diabète, avez-vous une consommation en tabac ? », il faut lui poser une question : « Avez-vous une consommation excessive d’alcool ? »
En France, les drogues légales, tabac et alcool, et illégales, coûtent cher à la société. Trois pourcent des richesses que nous produisons sont ainsi gaspillées à cause de ces produits. Mais si nous comportons aussi mal que les autres pays de l’Union Européenne pour le tabac et pour les drogues dures, nous sommes de loin en tête pour les conséquences liées à la consommation excessive d’alcool. Il y a des coûts visibles, comme les morts par accident, mais ce ne sont pas les seuls.
Pierre Kopp (auteur du rapport «Le coût social des drogues ) : Il y a également toute une série de coûts moins visibles : le coût des maladies ; et encore moins visible, le coût des pertes de productivité, de l’absentéisme…
La consommation excessive d’alcool coûte à notre pays quelques dizaines de milliards d’euros par an. C’est un peu comme si on envoyait chaque année un million et demi de Renault Clio à la casse.
Le SIDA, ou « syndrome d’immunodéficience acquise», est dû à l’infection de l’organisme par un virus qui détruit certains globules blancs. Il entraîne une défaillance des défenses de l’organisme contre de nombreuses maladies, qui prennent alors une forme très grave, toujours mortelle.
Le virus se transmet par voie sexuelle ou sanguine, ce qui explique notamment que les hémophiles qui avaient besoin de transfusions sanguines aient été contaminés lorsque certaines conditions de sécurité n’étaient pas respectées. Une mère risque aussi de transmettre le virus à son fœtus pendant la grossesse. Une analyse de sang permet de déceler l’infection. Les séropositifs sont des porteurs du virus qui n’ont pas forcément tous développé la maladie ; en revanche, ils sont, tous contagieux. Les premiers malades ont été identifiés au début des années 1980 aux Etats-Unis. Si les chercheurs connaissent maintenant le mécanisme de la maladie, il n’existe pas encore de traitement curatif efficace, ni de vaccin. En attendant qu’un médicament ou qu’un vaccin soit découvert, la prévention reste la seule mesure de lutte. Les institutions sanitaires développent des campagnes d’information contre la maladie du siècle.
Очень интересная статья, а главное, хорошо и просто написанная.
Начала переводить сама, если не понимала, смотрела подсказку.
В итоге долго просидела за ней, но знаю, что полезно начинающим переводить тексты.
Спасибо!
Очень интересно вспомнить школьные и университетские годы. Жаль что я не продолжила карьеру именно в направление французского языка. Спасибо администратору сайта за приложенные усилия и создания сайта.