Великая Отечественная война (продолжение)

Автор: Natalia, 19 Янв 2018, Рубрика: Топики (темы) по французскому языку

Juillet-août 1943 … Les soldats et les officiers de l’Armée Soviétique se sont couverts de gloire au cours de la glorieuse bataille de Koursk. De grandes forces d’aviation y ont pris part.

C’est dans le ciel de Koursk qu’ont accompli leurs exploits I. Kojédoub, trois fois Héros del’Union soviétique. Arséni Vorojeïkine. deux fois Héros de l’Union soviétique.

Les pilotes français du régiment « Normandie-Niémen »  se battaient aux côtés des aviateurs russes. Venant de tous les coins du monde, les premiers aviateurs français de la « France Libre », volontaires pour combattre sur te front soviétique, était rassemblés en Syrie-Liban, puis à Téhéran en automne 1942.

Le 28 novembre, les 61 Français, qui composent l’unité, prennent place dans les 3 avions russes qui à ira vers la chaîne de l’Elbrouz les emmènent en URSS. La première escale à Bakou, enfin Moscou et puis Ivanovo, où ils vont s’entraîner pour les futurs combats.

Les pilotes français sont arrivés sous la conduite du commandant Pouliguen. En février, Tulasne a pris le commandement de l’escadrille. Les Français choisissent l’avion de chasse soviétique le Yak-I. Très vite ils l’aiment et se familiarisent avec lui.

Le pouvoir soviétique et l’Armée Rouge avaient fait confiance aux français de l’escadrille. Le drapeau de la France combattante, l’uniforme français, la cocarde tricolore ont été accueillis dans l’Armée Rouge avec affection et estime. Le résultat était une amitié entre l’aviation rouge et l’escadrille française.

Les Français expriment les plus hautes traditions de la nation. Ils expriment également avec une force profonde, la conviction de tous les patriotes français que sans amitié du peuple soviétique la France reste en danger.

Les pilotes français ont fait une voie glorieuse. La bataille de Koursk était suivie de toute une série d’opérations : celle de Smolensk, les opérations offensives pour libérer la Biélorussie, les républiques baltes, l’opération de la Prusse orientale, l’assaut de Kœnigsberg.

« Normandie-Niémen » a combattu sur le front occidental 7 mois et 16 jours. Pendant cette période, le régiment a connu de grandes pertes. Le commandant Jean Louis Tulasne a péri au cours de la bataille d’Orel. Le commandant Pierre Poyade a pris le commandement de l’escadrille.

Le 25 mai 1944, le régiment « Normandie-Niémen » a été transféré sur le front occidental. Le régiment a activement participé à la grande bataille dans le nord de la Biélorussie, puis à la libération de la Lituanie. Soulignant les nouveaux faits d’armes des pilotes français, le gouvernement soviétique a décoré nombre d’entre eux.

Le 27 novembre 1944, la distinction de Héros de l’Union soviétique a été décerné à deux as français : le lieutenant- chef Marcel Albert et le lieutenant-chef Roland de la Poype.

Sur l’ordre du Commandant suprême en date du 28 novembre 1944, la dénomination honorifique de « Niémen » a été attribuée au régiment « Normandie » pour sa participation active aux combats pour la libération de la Lituanie.

Pour les batailles en Prusse orientale le régiment a reçu l’Ordre du Drapeau Rouge. Les pilotes de chasse de l’unité d’aviation du général G. Zakharov et du régiment d’aviation « Normandie-Niémen » ont écrit leur dernière page historique pendant la liquidation de la garnison ennemie à Kœnigsberg. Au total, les pilotes français ont effectué plus de 5 ООО missions. 117 pilotes français ont été décorés d’Ordres de l’URSS et 4 d’entre eux ont été promus Héros de l’Union soviétique pour le courage et l’héroïsme manifestés dans la lutte contre l’agresseur fasciste.

Marcel Albert a abattu 23 avions ennemis, Roland de la Poype — 16, Jacques André 15, Marcel Lefèvre -11.  42 volontaires français du régiment d’aviation de chasse «Normandie-Niémen» reposent à jamais dans la terre russe. Tous défendaient la liberté et l’indépendance de l’ Union soviétique et, du même coup, de la France. L’escadrille « Normandie-Niémen » est devenue le symbole de la fraternité d’armes des Soviétiques et des Français dans la lutte contre l’ennemi commun. Les pilotes de l’escadrille sont rentrés en France sur leurs avions de combat : 40 Yak-3 se sont posés au Bourdet le 20 juin 1945.

 

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