Кафе де ля Дюбарри

Автор: Natalia, 16 Апр 2018, Рубрика: Топики (темы) по французскому языку

Le café de la Dubarry

On connaît la célèbre formule de la favorite s’adressant au roi: «Allons, la France, ton café fout le camp.» Elle symbolise, au moment de la Révolution, la décadence de la monarchie, où le pouvoir est livré aux femmes de mauvaise vie.

En réalité, le café était, sous la Du Barry, d’une introduction récente en France. C’était encore un luxe. Le premier établissement où l’on servait au public du café chaud avait été ouvert à la foire de Saint-Germain (l’actuel marché de la rue Mabillon) par un Arménien du nom de Pascal. Il vendait son café deux sous la tasse.

Au début le monde boudait le nouveau breuvage.

Il   était considéré comme une médecine. La princesse Palatine trouvait qu’il sentait mauvais, et que son odeur rappelait l’haleine de l’archevêque de Paris. Le père de Malebranche recommandait le café exclusivement pour les lavements.

L’Arménien Pascal avait mis le café à la mode. On se pressait dans sa boutique pour boire le café chaud. L’invention décisive fut celle de la cafetière, qui fut perfectionnée au XVIII siècle. Louis XV, grand amateur de café, préparait lui-même son breuvage. Il avait acheté trois cafetières à Lazare Duvaux, en or ciselé, avec des réchauds en acier. La cour en faisait aussi un large usage et les cafés étaient dans Paris fréquentés par une clientèle bigarrée de bourgeois, d’abbés de cour, d’hommes de lettres et de philosophes.

La Du Barry était devenue la favorite du roi Louis XV. D’origine roturière,  elle ne  « mâchait » pas ses mots. La familiarité avec laquelle elle parlait au roi choquait les courtisans de la vieille école. Elle devait mourir sinistrement, sur l’échafaud de la « place de la Révolution », ex « place Louis XV ».

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