Donner les premières indications de lieu et de temps
Les lieux. Où l’histoire commence-t-elle ? Dans quel pays, quelle ville, quel village ? On peut décrire un ensemble ou, au contraire, insister sur un élément du décor : arbre, rue, objet que contemple un personnage. Quand le lieu est exotique (désert, forêt vierge…) ou imaginaire (île rêvée, autre planète…), le dépaysement charme le lecteur et le pousse à en savoir plus.
Les temps. Quand l’histoire s’est-elle déroulée ? Donner des précisions sur l’époque, l’année, le mois, etc. Le récit historique accroche un lecteur par le dépaysement temporel qu’il apporte, le passé mystérieux dont il annonce l’évocation.
Mettre les personnages en scène
Pour ouvrir le récit, un, deux ou trois personnages suffisent. On peut :
- les faire agir de suite,
- introduire un premier dialogue,
- utiliser le monologue du narrateur ou de l’un des personnages,
- esquisser un rapide portrait ou procéder par allusions.
Amorcer l’intrigue
La situation initiale. Tout début correspond à une situation initiale, un état qui va évoluer, que les événements vont perturber, transformer, parfois abolir complètement. D’emblée, on peut faire pressentir des changements et donc créer un suspense.
La perturbation. Dans la plupart des cas, il est souhaitable d’introduire, dès le début, un événement perturbateur. Ainsi, dans la première page du Sagouin, de Mauriac, une mère gifle son enfant. Cet événement inattendu, comme la présence de détails Insolites (objets, animaux, personnages) peuvent éveiller la curiosité du lecteur.
La fin peut être le début du récit. On peut parfois commencer par la fin de la fiction. Dans le roman policier par exemple, la découverte d’un cadavre amène l’enquêteur à remonter à l’envers l’histoire de la victime.
Quels temps utiliser ?
Récit et descriptions | Réflexions, monologues et dialogues | |
Passé simple et présent de narration (restitue mieux la vie). Imparfait pour les actions qui durent ou se répètent et pour les descriptions. | Présent Passé composé Imparfait | |